retrouvailles (pv Illian)

Je venais enfin d'accéder au nouveau domaine de la résistance. Je commençais à en avoir plein les pattes de marcher, de me cacher, etc... Je rentrais dans le manoir discrètement, on ne sais jamais après tout!, et reniflais l'air avant de soupirer de délice.

IL était là, pour de vrai. Je ronronnais de plaisir avant de partir à ses trousses, un sourire avide et sadique aux lèvres. Je pénétrais donc le lieu où il somnolait visiblement, soufflant d'appréciation face à la vue sensuelle que j'avais avant de gémir tout bas: son sang si paradisiaque coulait le long de son bras.

Il m'avait repéré. Je ricanais en me dissimulant, m'amusant à le frôler et à tourner autour de lui, je jouais avec lui, murmurant dans le creux de son oreille.

Cela est si bon de te revoir, toi qui m'a tiré de mon ennui... je n'ai pas peur de toi, bien au contraire, si tu savais... Te souviens-tu de moi au moins Karya?...

Je lui ronronnais cela avant d'apparaître brusquement devant lui, une moue taquine et sadique aux lèvres, mes yeux dans les siens.

Je suis heureux de voir que je suis encore en toi, Karya...

J'apaisais un peu mon sourire avant de m'asseoir sur un fauteuil, les jambes croisées sur un accoudoir et la tête sur mes bras croisés sur l'autre accoudoir. J'avais senti son regard sur moi, ça me faisait plaisir, je fis d'ailleur de même et vu qu'il n'avait pas changé non plus. On avait pas vraiment l'impression que le temps avait passé d'ailleurs.

Je m'ennuyais depuis la fin de ce petit conflit alors quand j'ai entendu dire que tu t'étais caché dans un endroit avec tes sbires pour te refaire une santé, je me suis souvenu du plaisir que tu me procurais pour chasser l'ennui... ma venue te dérangerait-elle?

J'avoue m'être beaucoup amusé avec toi ce jour-là... l'instant où je t'ai goûté m'a beaucoup plus aussi tu sais...

J'étais langoureux et sensuel, tout en étant joyeux à l'énoncé de ses magnifiques souvenirs émouvants. Je me sentais bien et revivre, enfin façon de parler bien évidemment.

Tu es le seul à m'avoir procurer du plaisir en plus de 3500 ans d'existence alors je ne suis pas près de te lâcher, je suis même sûr que tu peux m'en offrir beaucoup plus, n'est-ce pas?...

J'étais gourmand et m'amusais comme un fou, cela faisait du bien. Je jouais avec les mots, ne le lâchant pas de mon regard et de mon sourire taquin et félin.

Qu'est-ce que tu t'es fait au bras? Tu t'es amusé sans moi à ce que je vois... tu veux un coup de main? je suis près à t'en donner un sans problème Karya...

Je ne t'ai pas dérangé voyons, je me suis seulement arrêté ici parce qu'il y avait une lumière... une lumière bien entêtante je dois dire...

J'avais failli oublié à quelle point lui aussi me tenait tête, peu de gens avait les c******* de le faire parce que je les effrayais.

J'ai l'impression que tu t'es ramolli mon beau, je me souviens que la dernière fois ça ne t'aurais pas posé problème... tu ne dois pas faire assez d'exercice dans ta nouvelle réisdence Karya...

Hum au moins j'étais sûr que pendant mon séjour très longue durée ici ne sera pas ennuyant si des incursions pareilles dans son domaine.

Avec ma gourmandise pour ton sang, mon feu pour anesthésié et l'énergie de ma terre pour la plaie, ça peut être faisable de te retaper... qu'en dis-tu très cher?...

Tu ne me crois pas? Moi le porte-parole de l'innocence? Tu me brises le coeur à sous-entendre un mensonge de ma part Karya...

Je fis une moue triste pour l'amadouer avant de sourire d'un air carnassier en entendant la suite de son discours.

Rien n'est imbattable beau blanc, tu devrais le savoir... Mais j'avoue que cette nouvelle perspective dans cette situation me plaît de plus en plus... J'ai hâte de jouer un peu à mon tour à tes côtés...

J'étais impatient et content. J'avais envie de le taquiner, je me sentais de bonne humeur et super bien motivé. Je me relevais et m'assit à ses pieds, juste face à son bras que je saisi de mes mains gelées et que je léchais avidemment avant d'embrasser tendrement la méchante plaie.

Ma gourmandise pour ton sang me permettra de ne pas en mettre partout en te soignant et d'ainsi prendre enfin mon repas, Karya...

Je souris de façon sadique avant de boire le sang qui s'écoulait de la blessure, tenant son bras d'une main, concentrant dans l'autre un mélange terre-feu parfaitement équilibré pour l'apposer sur la plaie.

Tu es toujours aussi bon, les années n'ont pas changé ton essence si exquise... Tu me donnes encore plus faim, me donneras-tu encore plus?

J'ai toujours su que tu tenais à moi plus que de raison si tu ressens la douleur qui me submerges face à cette triste accusations...

Je fis une moue de chien battu avant de me frotter la joue contre son poignet. Je sentais son parfum, sa chaleur, le bruit du sang qui coulaient dans ses veines. Si chaud, si palpitant. Mes crocs me démangeaient mais je le dégusterais quand il sera plus fort, plus tard,... et ce en entier...

On s'amusera bien quand on les rencontrera à nouveau...

Je ricanais, cruel et avide de violence, mes crocs chatouillant son poignet sous l'effet de mon rire.

Très bien, j'attendrais donc que tu ailles mieux Karya, mais quand ça se fera je te rassures: je t'épuiserais sans remords sous mes assauts... tous mes assauts...

Je ronronnais cela en le regardant droit dans les yeux, léchant ce qui fut sa plaie avec un air de gourmandise.

J'ai toujours su effrayer mes proies à leur juste valeur, tu es l'une des rares à être encore vivantes mon beau, la meilleur de toutes mes proies...

Je lui souriais avant de mordiller un instant son avant-bras, laissant ma marque sur lui et son odeur dans ma bouche, pour ensuite me relever.

Ravis de savoir que je ne t'effraie pas, j'avoue que le contraire m'aurait plus que peiner mon ami... moi aussi je me sens bien à tes côtés, 700 ans sans toi ont été bien rudes...

Je me relevais pour me rasseoir sur le fauteuil, balançant distraitement mes jambes en l'air en sifflotant doucement, une vieille comptine si je me souvenais bien.

Si tu veux nous irons voir ton frère demain, je me demande bien s'il est aussi beau que toi, beau blanc... A moins que tu ne m'offres mon lit avec toi dedans, je resterais dans ton château ce soir et les soirs après, ça te dérange pas?

Non, pardonnes-moi: il est vrai que tu es beaucoup plus beau que ton frère... mais je suis étonné de voir qu'il n'a pas voulu te suivre dans tes idéaux, je pensais les "liens du sang" indestuctibles, non?

J'étais étonné et curieux, mais moqueur vis-à-vis de sa réflexion sur la beauté. Je fixais le plafond depuis le début, ne lui laissant voir que mes lèvres qui se plissaient ou souriaient.

Oh, tu es donc trop épuisé? Cela voudrait donc dire que tu ne dirais pas non si tu étais en pleine forme? Voilà qui est bien intéressant je trouve, pas toi?

J'eus un sourire gourmand, avide et sadique, m'imaginant sans peine ce qui aurait pu se passer dans ses draps. L'odeur de sa sueur mélangée à son essence et à son sang... son sang... j'avais faim par l'enfer!

Je sais que je suis affamé mais je ne mange pas n'importe quoi... tu me déçois, je pensais que tu savais un minimum mes goûts, Karya...

Je pris une moue désabusée avant de sourire légèrement en sentant la peur du serviture et en entendant son affolement à éxécuter les ordres de son maître bien-aimé.

Ne t'inquiètes pas de ça, tu sais que j'apprécies énormément ta ccompagnie, sinon je n'aurais pas pris la peine de te retrouver sachant que je m'ennuierais voyons...

Voilà qui me chagrines, ne suis-je pas assez désirables pour toi? moi qui n'aspires qu'à dévorer ton corps de toutes les manières possibles pour en être rassasié en sachant que ça ne serait pas le cas...

Je me redressais sur le meuble, me mettant carrément assis avant de sourire d'un air carnassier.

Clairvoyant, hein? j'espère que mes petits scénarios t'ont plût Karya...

J'espèrais qu'il avait bien apprécié le spectacle, lui qui avait vu ce que je pensais de cette situation.

Oh que voilà une personne bien possessive... qu'est-ce que cela doit être quand je me nourris mais pas de toi Karya? es-tu jaloux de ceux que je déguste parce que tu n'es pas à mes côtés?

J'étais taquin, joueur, provocateur. J'aimais cela en sachant pertinamment qu'il aurait du répondant qui nous satisferait tous les deux.

Tu l'aurais su si ce n'était pas le cas, je peux être persuasif quand quelque chose ne me plaît pas... Mais toi tu me plais beaucoup donc tu risques rien...

La surprise entière, hein? Tu sais que ce genre de propos peuvent être considérés comme des invitations Karya? Fais attention la nuit, tu pourrais très bien avoir des visiteurs...

Je ronronnais cela d'un air gourmand, le regardant avec provocation, léchant mes lèvres d'anticipation.

Tu ne sais pas si ça peut être moins bien ou non, moi je pense que ça serait mieux parce que tu seras là en chair et en os, sous mes mains, autour de moi, en moi...

Oui, j'avais vraiment hâte que ce genre de rêve se concrétise, il devait être encore plus exquis avec autant de goût et d'odeur mélangés.

C'est aussi une autre manière détournée de dire qu'on est jaloux et qu'on désire l'exclusivité Karya, pourquoi ne veux-tu donc pas l'avouer?

J'étais moqueur et curieux, satisfait de ce qu'il disait parce que cela me confortait parfaitement sur mon opinion.

Ma sublime bouche? Veux-tu y goûter pour vérifier si elle est vraiment si délicieuse que cela? J'avoue que je ne dirais pas non...

Je léchais avec délectation la goutte de sang qu'il déposa sur mes lèvres pâles, après s'être presque collé à moi, pour ensuite réintégrer son fauteuil, comme si de rien n'était.

Titilles-moi comme ça et je n'attendrais pas que tu sois plus fort Karya... Nous deux savons parfaitement provoquer l'autre mais contrairement à d'habitude, je n'ai pas encore pris ma dose de la journée, donc à force tu risquerais de te faire violer... ce que je ne souhaites pas puisque j'ai tout plein de projet pour toi...

Je suis sûr que ça sera une excellente surprise, je peux te le montrer dès maintenant si tu le désires Karya...

Provocant et joueur, je me sentais bien: il n'y avait vraiment que lui pour me tirer de l'ennui et me faire autant vibrer de plaisir.

Peut-être avec les autres, mais tu ne te fais pas boire le sang par eux mais par moi, ce que je dis ne regarde que toi et moi puisqu'il n'y a que moi qui te mord, il n'y a que en moi que ton sang coule... sans compter le lien qui nous unis tout les deux, alors oui je pense que tu es jaloux que des autres que j'ai pu mordre pour me satisfaire, parce que tu lié à moi tu es possessif...

Je souriais d'un air affamé, satisfait et carnassier. Tout comme j'étais à lui, il était à moi, point final.

Ne t'inquiètes pas Karya, je ne te toucherais pas pour te violer, si je veux quelque chose j'en parle et je gère pour l'avoir, ainsi je t'aurais, en entier et pour l'éternité, avec ton consentement mon cher...

Je ronronnais d'un air gourmand en le regardant droit dans les yeux avant d'attraper sa main avec un sourire malicieux et de le tirer à moi, le faisant limite s'asseoir sur moi.

Ne me provoques pas longtemps Karya, surtout quand tu sais ce que j'attend de toi... je te l'ai déjà dit, je te veux en entier et pour toujours... m'y accompagner? resteras-tu avec moi après la visite, beau blanc?...

J'avais mon visage dans son cou, respirant son parfum et sa chaleur, goûtant sa chaire sans pour autant la croquer étant donné sa faiblesse. J'avais faim, de lui et surtout de son sang...

Non, je ne t'empêcherais pas d'être libre parce que je n'aimerais que tu m'enlèves ma liberté... Mais je te remercie de ta permission mon cher, je vais en profiter pour te courtiser volontiers...

Je lui parlais avec sérieux et douceur, embrassant tendrement la peau de son cou.

Que penses-tu de mes pensées vu que tu les vois sans problème? Me laisseras-tu les appliquer sur toi? Je te veux, pourquoi ne le veux-tu pas Karya? Déjà au combat, tu ne me laissais que prendre ton sang uniquement... ne suis-je pas assez désirable et lié à toi?

Je le laissais nous remettre debout avant de le serrer dans mes bras et de mordiller son lobe d'oreille, faisant perler quelques gouttes de sang que je m'empressais de déguster dans un gémissement de plaisir.

Hum tu me gâches mon délice, mais une victoire sans combat n'est pas une vraie victoire... laisses-moi t'avoir après t'être débattue contre moi s'il te plaît Karya... bien je te laisse me guider dans mon nouveau chez moi, on y va?

Je le lâchais et remis un masque impassible, me dirigeant vers la porte puis le regardant avec un sourire ironique, attendant qu'il bouge son joli petit cul pour me montrer mes nouveaux appartements.